Comme dans les contes...



Abutilon

Photo de Karine

Mes cartes suspendues


Des jolies cartes, des rubans, des perles, des punaises, des trombones ou des petites épingles à linge et voilà un mur tout blanc qui prend des couleurs...

Dahlias...

Des nouvelles d'Albert !


Voilà quelques semaines, je parlais des lettres que nous échangions, ma cousine et moi, au sujet d'un certain Albert. J'expliquais aussi que depuis qu'il était entré dans les ordres nous n'avions plus de nouvelles. Eh bien Lôlà m'en a envoyé, car Albert, figurez-vous, est arrivé sur son Motu. Il a connu quelques métamorphoses et s'appelle désormais Ted Neel, mais quelques détails de sa vie d'avant sont toujours là : par exemple, il aime toujours autant le chocolat et déteste la citronnelle !!! Mais, là-bas, il vit de passionnantes aventures, pleines de suspense, à la recherche de statuettes hallucinatoires... Me voici donc rassurée, j'ai toujours su que la vie de moine n'était pas faîte pour lui.

Arc-en-ciel de torchons

Lettres à Albert


Ceci est une lettre de rupture. Et cela nécessite je crois quelques explications. Il y a une quinzaine d'années, avant les mails, ma cousine Sandrine et moi-même, nous nous écrivions beaucoup. Mais, le moins que l'on puisse dire c'est que notre correspondance n'était pas banale, disons le franchement nous partions dans des délires assez incroyables, ainsi pendant des années nous avons échangé des lettres avec un certain Albert, c'est là que je dois préciser qu'Albert est... un crapaud ! Nous l'avions rencontré par une chaude soirée d'été, sous un tilleul, et il est tombé follement amoureux de ma cousine, comme elle a catégoriquement refusé de l'embrasser sur la bouche et qu'Albert est têtu il a commencé a lui envoyer des lettres enflammées auxquelles elle a eu l'élégance de répondre jusqu'au jour ou réalisant qu'il se méprenait vraiment sur ses intentions (classique, pour elle ce n'était que de l'amitié) elle lui envoie cette lettre de rupture. qui marque la fin de notre correspondance... Quand à Albert il fut convenu que de dépit il était entré dans les ordres !


Baba au Rhum



Voici la recette de ma mère qui était "la reine des babas au rhum". C'est un gâteau très facile à réaliser, léger et festif.

Ingrédients pour un moule de 22 cm de diamètre



Pour la pâte

250 g de farine
3 oeufs
15 g de sucre
Levure de boulanger
1 verre d'eau tiède
75 g de beurre fondu
sel

Pour le sirop

1 litre d'eau
450 g de sucre
1 verre de rhum

Confiture d'abricot

Préparez le sirop en faisant bouillir à feu doux l'eau, le sucre et le rhum pendant une dizaine de minutes.
Dans une terrine, mettez 75 g de farine, la levure et peu à peu, l'eau tiède jusqu'à en faire une boule souple.
Recouvrez du reste de farine et laissez reposer 30 minutes dans un endroit chaud.
Ajoutez alors le sucre, le sel et les oeufs.
Travaillez à la spatule en bois pour obtenir une pâte ferme, puis détendez-la avec un peu d'eau tiède jusqu'à ce que vous ayez une pâte souple.
Laissez reposer 15 minutes sous un torchon avant de lui ajouter le beurre fondu.
Versez la pâte dans le moule beurré, qu'elle ne remplira qu'à moitié, laissez monter jusqu'à ce que la pâte arrive au bord du moule.
Mettez à four chaud (200°, 4-5 au thermostat) pendant 20 minutes sans ouvrir.
Surveillez la couleur, vérifiez la cuisson à la lame de couteau qui doit ressortir propre.
Démoulez 5 minutes après et arrosez avec le sirop chaud mais non bouillant, largement versé à la louche.
Recommencez plusieurs fois jusqu'à ce que le baba soit froid.
Nappez le baba avec de la marmelade d'abricot allongée d'une cuillerée à soupe d'eau chaude et décorez-le avec des fruits confits.
Le baba au rhum se déguste avec de la chantilly ou de la crème pâtissière.

Les légendes du baba au rhum

On raconte que dans la première moitié du XVIIIe siècle, le roi de Pologne, Stanislas Leszczynski adorait la gastronomie mais qu'à cause de son âge avancé il ne lui restait plus beaucoup de dents, il eut alors l'idée d'arroser un kouglof d'alcool. Le nom de cette spécialité viendrait d'Ali Baba, des Mille et Une Nuits une histoire qu'adorait Stanislas Leszczynski. D'autres racontent que cela viendrait plutôt de la forme du baba qui aurait évoqué à Stanislas la forme des robes des grands-mères en Pologne, baba voulant dire "vieille femme"... Bref, c'est une pâtisserie qui se déguste autant qu'elle se raconte, ce qui me plaît beaucoup... Néanmoins pour une version très sérieuse jetez un coup d'oeil ici .


Ange de Noël


Voici un ange que j'ai crée pour décorer la cheminée à Noël ...

Devenir ami des elfes

Comment savoir si l’on a des chances de devenir un ami des elfes ?

"C’est une démarche secrète, très intime : sentir que l’aventure peut se créer, car il y a quelque chose de magique dans l’air. Cela peut arriver n’importe où n’importe quand, dans la rue, ton jardin ; il se passe soudain quelque chose de différent, tu es attiré par un spectacle particulièrement joli qui te touche, un événement ou une image qui vient puiser dans tes souvenirs d’enfance, ta sensibilité. Le monde des fées est furtif, glissant, espiègle. Chaque jour, notre vie peut se transformer en conte, malgré sa difficulté et les épreuves qui la jalonnent. Comme le Petit Chaperon Rouge qui entre dans la forêt, nous rencontrons des ogres qui veulent nous manger, des dragons et des sorcières qui veulent notre peau. Dès l’enfance, les contes nous murmurent une sorte de récit initiatique qui nous disent : voilà ce que tu vas rencontrer et comment tu dois réagir. "

Pierre Dubois